APRÈS LES VŒUX ET EMBRASSADES DU TRADITIONNEL RÉVEILLON, VIENT L’HEURE DE PRENDRE SES BONNES RÉSOLUTIONS. MAIS SAVONS-NOUS SEULEMENT D’OÙ PROVIENT CETTE COUTUME ? QUELLES SONT LES RÉSOLUTIONS LES PLUS RÉPANDUES, ET POURQUOI NE SONT-ELLES PAS TOUJOURS RESPECTÉES ? POUR EN SAVOIR PLUS C’EST PAR ICI !
UNE PRATIQUE VIEILLE DE PLUSIEURS SIÈCLES
Si beaucoup l’ignorent, sachez chers lecteurs que cette coutume occidentale nous vient de l’Antiquité, et plus précisément des Babyloniens. A cette époque, soit près de deux millénaires avant notre ère, la nouvelle année débutait au lendemain de l’équinoxe de printemps.
Ainsi, à chaque nouvelle lune, les Babyloniens promettaient à leurs Dieux d’honorer toutes leurs dettes, et de restituer les objets empruntés à leur prochain. Cette tradition religieuse permettait de maintenir la cohésion et l’ordre au sein de la communauté, tout en débutant l’année sur de bonnes bases.
On l’a ensuite retrouvée chez le peuple Romain, qui s’engageait auprès du Dieu Janus. Divinité des commencements et des fins, ce dernier est représenté avec deux visages : l’un contemplant le passé, l’autre se tournant vers l’avenir.
ET AUJOURD’HUI ?
Les siècles ont passé, et la tradition a perduré, si bien qu’aujourd’hui chaque 1er janvier est l’occasion de remettre les compteurs à zéro. Pour beaucoup, ce passage à une nouvelle année symbolise un renouveau, une occasion de réinventer son quotidien pour devenir enfin ce « Moi, en mieux ».
Ainsi 14% des français souhaitent « faire un régime », tandis que 13% déclarent vouloir « faire du sport » et 11% aimeraient « lire plus ».
Si ce sont là les résolutions les plus répandues, on constate avec étonnement que la plupart sont loin d’être tenues. Pire, à l’image du vieux pull de Noël, on les ressort chaque année ! Comment expliquer que cette « décision mûrement réfléchie, et je m’y tiendrai » annoncée le 1er janvier devienne un « truc que j’ai dit comme ça » un mois plus tard ?
LES 3/4 DES RÉSOLUTIONS ABANDONNÉES
De nombreuses études ont révélé que seuls 12% des français tiendraient leurs engagements, tandis que 88% auraient jeté l’éponge avant même la fin de Janvier. Pourquoi ce découragement ?
Plusieurs psychologues se sont penchés sur la question, et sembleraient détenir quelques éléments de réponse.
Pourquoi ?
Qu’est-ce qui nous motive à prendre ces résolutions ? Est-ce pour nous-mêmes ou sommes nous influencés par un ou plusieurs éléments extérieurs ? Si vous vous mettez au sport pour séduire votre voisin de palier, il se pourrait que vos altères finissent au placard lorsque vous découvrirez qu’il sort avec votre collègue Nathalie.
Ainsi, nous aurons plus de chance de réussite si nos motivations visent notre propre satisfaction, pas celle de notre entourage.
Quoi ?
Pour diminuer l’écart entre notre moi idéal et la réalité, on est souvent tenté de changer radicalement. Alors au 1er janvier, on fume sa dernière clope, on mange son dernier croissant et on court s’acheter « Le Sport pour les Nuls – ayez un corps de rêve en deux mois ». Seulement voilà, à vouloir tout faire en même temps, on risque de se décourager, et d’abandonner aussi vite qu’on a pas commencé.
La solution ? Éviter la frustration en se fixant des objectifs réalisables, quitte à ne prendre qu’une seule résolution à la fois.
Comment ?
Pour que nos résolutions soient tenues, il est essentiel qu’elles aient sur nous un impact positif. Autrement dit, il faut se faire plaisir, en instaurant par exemple un système de récompense.
Enfin, et c’est le plus important : prendre son temps. Si les seuls sprints que vous ayez couru de votre vie furent ceux qui vous empêchèrent de rater le bus, inutile de jurer « je vais courir 10km tous les deux jours » : on y croit pas, et au fond vous non plus ! Alors pas de précipitation, Rome ne s’est pas faite en un jour !
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour identifier et tenir vos bonnes résolutions, et surtout plus aucune excuse de ne pas le faire !