Jusqu’au 8 décembre, le festival de la création numérique dynamite les codes établis en érigeant ses nouvelles technologies dans un jeu de piste virtuel grandeur nature.
Avec Orléanoïde 2.0, embarquement immédiat pour un festival d’un genre nouveau !
L’an dernier, la Mairie inaugurait la première édition de ce parcours interactif et sensitif dans la ville, dans l’optique d’illustrer le potentiel créatif des arts numériques et d’ouvrir ce champ des possibles à un large public.
En 2013, la direction de la Culture et de la Création artistique s’est entourée de partenaires de choix, « Labomédia » et la « Maison des arts et de la culture » de Créteil pour pousser encore plus loin son propos.
Benjamin Cadon, directeur artistique de l’événement : « Aujourd’hui, les frontières du numérique se floutent et de nombreux champs artistiques transdisciplinaires s’en emparent, revêtant des formes différentes : plastiques, spectaculaires, musicales…L’objectif d’Orléanoïde est de présenter ces nouvelles formes d’expression rimant avec innovation et expérimentation, afin d’apprendre aux Orléanais, petits et grands, à s’approprier ces technologies (ordinateur, téléphone portable…), plutôt qu’à en être dépendants ! ».
Ce périple du numérique emmène les visiteurs de la Collégiale St-Pierre-le-Puellier (point d’orgue de l’événement avec 8 oeuvres présentées), au musée des Beaux-Arts, à la Médiathèque, en passant par le Muséum et la cour du collège Anatole-Bailly (1 dispositif chacun).
Tour d’horizon des installations numériques les plus percutantes :
Au Musée des beaux-arts :
Mordants ! Les robotschiens de France Cadet, spécialiste de la chirurgie électronique, sont le fruit d’un clonage et d’expériences de laboratoire « ratés ». Ces bestioles numériques devraient surprendre petits et grands car, à l’approche des humains, ils réagissent au gré de leurs humeurs, tantôt joyeux tantôt en colère.
Au Muséum :
Rencontre du 3e type avec « Hortus », écologie artistique née de l’imagination de Christophe De Boeck. En se déplacant dans les serres du musée, le spectateur déclenche une série de capteurs sensibles à l’activité humaine et aux conditions climatiques. Des sons d’oiseaux retentissent alors, se transformant en version synthétique à mesure que l’homme s’enfonce plus profondément dans l’espace naturel.
A la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier :
Le visiteur doit s’approcher des sculptures composées de verre et de bobine tesla, suspendues au plafond. Des arcs électriques sont alors générés sur des surfaces vitrées. Un orage donne au public des sensations extrasensorielles.
Non loin de là, voici « Hydrogène », oeuvre plus contemplative et onirique. Dans un mouvement coloré, un voile nuageux s’élève d’un aquarium rempli d’eau. Les bulles d’eau frémissantes divisent la lumière blanche en spectre violet, vert, bleu…
Dans la Cour du Collège Anatole-Bailly :
« Les hommes debout » est sans nul doute l’une des pièces maîtresses d’Orléanoïde 2.0.
Installation urbaine lumineuse et interactive, exposition poétique et ludique…
Le rôle de ces 16 figurines à taille humaine : répondre en mots, en lumières et en couleurs aux sollicitations des visiteurs ( voir vidéo ).