L’OLB et l’ASVEL s’affrontaient ce samedi soir sur le parquet du palais des sports. Après un ultime panier inscrit par Georgi Joseph donnant la victoire à son équipe ( une réclamation est d’ailleurs déposée par Orléans considérant qu’il a marqué après le buzzer ), ce dernier s’est une nouvelle fois illustré en réitérant une quenelle.
Geste antisémite pour les uns, attitude anti-système pour les autres, la quenelle divise toujours l’opinion public. Vous avez été nombreux et nombreuses à réagir à notre question sur Facebook « Georgi Joseph doit-il être sanctionné comme Anelka ? ». Comme nous vous l’avions déjà précisé, « Orléans Actu » c’est nous mais c’est vous également à travers vos commentaires ( cliquez sur les photos pour agrandir ) :
Quoi qu’il en soit, Georgi Joseph est coutumier des faits. En posant avec des enfants du Secours Populaire le 23 décembre dernier, revêtu d’un bonnet de Père Noel vert ( la couleur du club ), il avait effectué une quenelle à la fin du match contre Paris-Levallois. Il s’était ensuite vanté sur Instagram et Twitter. Accompagné de sa photo, il avait écrit :
« J’ai pas eu le temps de souhaiter un joyeux Noël a tout le monde. Et bonne année aussi c’est quoi la spécialité lyonnaise encore??? #quenelle #petit #jean #brochet »
L’ASVEL, ayant pris connaissance de son geste, avait immédiatement engagé une procédure disciplinaire contre lui.
Georgi Joseph est donc de nouveau dans l’œil du cyclone. Mais les pro et les anti-quennelles pourraient être d’accord sur une chose. Si le geste semble indiquer pour tous la longueur de bras que l’on souhaite introduire dans le sphincter de l’autre, l’attitude du pivot villeurbannais et ancien joueur d’Orléans est condamnable car son geste pourrait être assimilé dans ce cas à un gros doigt d’honneur adressé à l’ensemble des spectateurs et à son ancienne équipe. Inacceptable et honteux.
Une chose est sûre également. Quenelle par ci, quenelle par là. On en a mangé à toutes les sauces et on a fini par en faire une grosse indigestion. Georgi Joseph n’a pas besoin d’autopromotion de ce genre pour faire sa publicité, alors si on pouvait éviter ce genre de geste sur un terrain de sport, on ne s’en porterait pas plus mal.
(Photo d’Olivier Parcollet)