Résumé :
Printemps 1922. L’époque est propice au relâchement des mœurs, à l’essor du jazz et à l’enrichissement des contrebandiers d’alcool.
Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s’installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d’un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s’étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble.
C’est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges.
Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d’absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.
Notre avis :
Grâce à l’ambiance qu’il a créée, Luhrmann réalise la lourde tâche de rendre au cinéma toute sa magie. En stimulant ainsi nos sens, ce film nous enchante et nous emmène sur une autre planète, dans un autre monde.
Devant « Gatsby le magnifique », on se retrouve comme un enfant face à son premier Disney.
Cette impression risque d’être démultipliée pour ceux qui, comme nous, verront le film en 3D.
Ce qui fait le caractère magique du film, c’est sa capacité à nous faire croire et à nous tenir en haleine. La narration est telle que l’on joue le jeu, on écoute Nick (Tobey Maguire) nous parler de ce millionnaire avec fascination, on se laisse porter par le suspense qu’il introduit dans son récit, on avance au rythme de la chronologie qu’il nous impose.
Les mots avec lesquels Nick parle de Gatsby sont peut-être plus beaux que le personnage de Gatsby lui-même car le film sait tout simplement dire les bonnes choses, de la meilleure façon qu’il soit et également au bon moment.
Sur le fond, le personnage de Gatsby, millionnaire solitaire, mystérieux et idéaliste, n’a pas grand chose de nouveau dans sa construction mais les décors sauront vous faire chavirer, c’est une certitude.